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    1ère séance de travail avec les terminales ST2S

    Un photolangage

    Etude de l'image, présentation orale de celle-ci et émergence de mots-clés

     

     

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    Jeudi 9 octobre 2014

    C'est sous une pluie battante que les terminales ST2S, accompagnés de leurs enseignants documentalistes et en ST2S, ont pris la direction de Saint-Sauveur-en-Puysaie dans l'Yonne pour visiter le Musée Colette.

    Installé dans le château qui domine la commune, nous avons été accueillis par Samia Bordji, responsable du Centre d'études Colette. Pourquoi visiter un tel lieu dans le cadre de notre projet "Femmes d'hier, combats d'aujourd'hui"? C'est Samia qui va nous aider à répondre à cette question.

    Au fil des pièces du château, nous y découvrons la vie de Colette ô combien riche et avant-gardiste dans la salle "Biographie" dans laquel est présentée 150 photographies.

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    Colette est née en 1873. Elle est la fille de Jules-Joseph, ancien militaire devenu unijambiste, et de Sido, une femme anti-conformiste. Son enfance est heureuse parmi la population et la nature. Elle apprend à s'émerveiller de la beauté du monde et aime beaucoup la vie. Malheureusement, à 19 ans, elle doit quitter son village. Sa famille est en effet ruinée et par s'installer à Chatillon-Coligny dans le Loiret. A cet âge, on dit de Colette qu'elle est une fille "immariable" puisque pauvre et sans dot.

    Elle rencontre tout de même un homme qui accepte de l'épouser : Henry Gauthier-Villars dit Willy. Elle l'épouse le 15 mai 1893. Elle s'installe à Paris avec son époux et rencontre le tout-Paris de l'époque. Elle lui raconte les souvenirs d'enfance d'une provinciale. C'est son mari qui l'incite à rédiger plusieurs manuscrits publiés sous le nom de Willy. La série des "Claudine" va connaître un énorme succès littéraire. Son mari créé le marchandising autour du personnage de fiction. Une gamme de produits dérivés et estampillés "Claudine" va se vendre comme "des petits pains".

     

     

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    Mais en 1906, le couple se sépare et Colette doit apprendre à vivre seule et à subvenir à ses besoins. Ne sachant qu'écrire, elle se tourne vers le music-hall et propose des spectacles de pantomimes. Elle joue nue. Elle essaie de faire carrière au théâtre mais son accent bourguignon est un réel obstacle. Malgré tout, elle poursuit l'écriture en dévoilant les coulisses de ce milieu fait de misère, de faim et de souffrances pour les femmes. 

     

     

     

    En 1910, elle devient journaliste puis reporter au journal "Matin".

    Lorsque la 1ère guerre mondiale éclate, elle est en vacances dans son manoir de Rozven, vers Saint-Malo. Elle profite de son été aux côtés de sa fille, Colette, et de son deuxième mari, Henri de Jouvenel. Mi-juillet, son époux est rappelé à Paris pour couvrir l'affaire Caillaux. Le 1er août, alors qu'elle se rend à Saint-Malo pour constacter son mari, elle entend le tocsin aux clochers des églises. Elle va écrire les réactions de la population au moment de la déclaration de guerre. Elle rentre donc à Paris pour voir une dernière fois Henri avant d'être envoyé à Verdun le 12 août. Elle devient infirmière de nuit à la mi-octobre au lycée Janson-de-Sailly et soigne les Gueules Cassées. Elle est très admirative du travail et de l'abnégation de ces femmes appelées "anges blancs".

    Elle ne supporte plus l'éloignement imposé et rejoint Verdun en décembre 1914 sous un faux nom et avec de faux papiers. Elle se cache chez un couple durant plusieurs semaines. Elle voit son mari dans la clandestinité. Chaque jour, elle écrit de nombreuses lettres qui échappent à la censure. Elle y dépeint son existence et celle des habitants de Verdun. Elle reviendra à Verdun de mai à juillet 1915.

    les heures longues

     

     

    Colette va être profondément marquée par la vie qui s'organise à l'arrière du front. Les civils luttent tous les jours face aux privations alimentaires ou de chauffage. Elle voit les femmes qui endossent les professions des hommes ainsi que certaines attitudes. Le femme prend alors sa vie en main pour pouvoir vivre au quotidien. Toute cette période est racontée dans le recueil "Les heures longues" qui rassemblent toutes ses chroniques écrites entre août 1914 et novembre 1917.

    A la fin de la guerre, Colette retrouve sa fille qu'elle n'a pas vu depuis de nombreux mois. En effet, la fillette a vécu en Corrèze loin du tumulte du conflit.

     

     

     

     

     

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    Les années passent, elle écrit toujours mais diversifie son activité en ouvrant un institut de beauté en 1932. Elle y prodigue des soins esthétiques et vend des produits estampillés "Colette". Malheureusement, celui-ci ne survivra qu'une seule année.

     

     

    colette palais royal

     

     

    Les années 30-40 sont synonymes de succès puisqu'elle reçoit de nombreux prix mais la maladie la gagne. Malgré son arthrite de la hanche, elle continue à voyager. Elle ne vit pas la 2ème guerre mondiale de la même façon puisqu'elle reste en retrait dans son appartement du Palais-Royal.

    Colette décède le 3 août 1954. Elle obtient de la part du gouvernement des obsèques nationales, une première pour une femme. Mais l'Eglise lui refuse des obsèques religieuses en raison de son passé dans le music-hall.

     

     

     

     

     

    Cette visite très riche s'achève dans l'après-midi. Les élèves ont beaucoup apprécié la découverte de cette écrivaine hors norme.

    Venez découvrir les photos prises lors de cette sortie.

    A bientôt.

     

     

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    Un exercice très simple à réaliser qui demande de la rigueur, de la recherche et d'un sens esthétique... la frise chronologique.

    Les droits des femmes a évolué au cours du 20ème siècle. Pour comprendre une évolution, on utilise la frise chronologique comme outil de communication visuelle.
     
    Les consignes données aux élèves:
    Par groupe de 3 élèves :
    - choisir une thématique parmi celles présentées
    - concevoir la frise chronologique et présentez-la à l’aide d’un site internet = http://www.frisechrono.fr/
     
    Thématiques proposées :
    - frise n°1 = l’évolution des droits des femmes
    - frise n°2 = les femmes emblématiques dans différents domaines
    - frise n°3 = les 1ères femmes qui ont accédé à des fonctions, des emplois… réservés aux hommes
    - frise n°4 = le courant féministe au travers de femmes
     
    Voici les résultats :
     
    frise n°1 : l'évolution des droits des femmes
    frise n°2 : les femmes emblématiques
     
    Groupe 1 Groupe 2
    en attente
     

     

     

    frise n°3 : les 1ères femmes qui...
     
    Groupe 1 Groupe 2

     

    frise n°4 : le mouvement féministe

    Groupe 1 Groupe 2

     

    Ces frises seront exposées prochainement au CDI du lycée.

    A bientôt.

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